La Performance : l’impact du contrôle de gestion

INTRODUCTION SUR L’IMPACT DU CONTRÔLE DE GESTION DANS LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE

Le contrôle de gestion est une fonction fondamentale au
service du management de la performance mais, à condition, qu’il soit adapté aux particularités de l’activité de l’entreprise, à son stade de maturité et
qu’il soit un outil d’aide à la décision.

Au sein d’une organisation le contrôle de gestion nous permet de mesurer les résultats financiers. En analysant périodiquement les chiffres-clé de l’activité en étant un pilier crucial qui vient aider la direction à corriger le tir quand quelque chose ne va pas.

C’est un système de pilotage de la performance équilibrée de l’entreprise (risque financier, croissance, rentabilité).

Un contrôleur de gestion est amené à intervenir sur différents éléments donnée par la direction :

· Aide les collaborateurs à améliorer leur performance périodiquement.

· Crée ou renforce la convergence des objectifs de toutes les activités au sein de
l’entreprise pour améliorer sa performance.

· Aide au pilotage des sources réelles de la performance de l’entreprise : personnes, activités prioritaires choix des modèles économiques, méthodes de gestion.

· Est un élément principal d’incitation à la performance.

· Fait circuler l’information à tous les niveaux de l’entreprise et notamment de faire remonter les signaux faibles de mauvaise gestion.

Alors que ? le rôle du contrôle de gestion se réduit à calculer les budgets et à analyser les écarts à court terme au niveau opérationnel, le management ne voit que des indicateurs consolidés et n’identifie pas les sources de non-performance (par exemple, un projet fortement déficitaire noyé au sein d’une activité faiblement rentable).

Les actions correctives ne sont pas prises en compte. Pour mettre en place un contrôle de gestion qui permette de maintenir la performance, il faut adapter plusieurs outils de mesure qui feront un ensemble sur mesure pour chaque organisation.

La performance est une harmonie entre excellente stratégie et un bon suivi.

L’entreprise doit pouvoir au quotidien analyser la performance de ses projets, de ses activités, de ses stratégies… Tous ces outils doivent cohabiter et même se renforcer l’un l’autre, au sein d’une doctrine visant l’amélioration de la performance globale de l’entreprise.

Toutes ces parties s’évaluent de façon différente, à l’aide d’outils différents : les stratégies à partir des planifications budgétaires, les structures à partir du coût qu’elles représentent et des bénéfices qu’elles engendrent, les personnes à partir de critères de performance, de potentiel, etc. Ces outils doivent cohabiter et même se renforcer l’un l’autre, au sein d’un système visant l’amélioration de la performance globale de l’entreprise.(1)

L’adaptabilité des outils de contrôle à la gestion des coûts, de la qualité et des délais est une étape très importante pour surperformance.

La littérature en contrôle de gestion précise que les outils de contrôle, répondant à un besoin de contrôle de gestion dans une perspective rationnelle de recherche d’efficience, ont pour objectif premier de suivre les réalisations et de s’assurer de l’allocation optimale (donc efficace et efficiente) des ressources (Anthony 1965). Si la surveillance et la maîtrise de l’allocation des ressources restent souvent les principaux objectifs de ces outils en s’inscrivant dans une démarche de contrôle de diagnostic (Simons 1995), ces derniers répondent aujourd’hui à d’autres objectifs, de suivi notamment de la flexibilité, de la qualité, voire des relations inter-organisationnelles (Kaplan et Norton 2007). (2) Depuis la crise 2007 des Subprimes, de nombreuses études ont été élaborées sur la performance des banques.

(1)    CrossKnowledge de l’IAE d’Aix

(2)    Laurent F. Cavaignac et Fabienne Villesèque-Dubus, « L’apport de la méthode DEA au pilotage de la performance des centres de coût : l’exemple de la logistique amont », Revue : Finance Contrôle Stratégie [En ligne], 17- 3 | 2014, mis en ligne le 31 octobre 2014, consulté le 11 mai 2019. URL : http://journals.openedition.org/fcs/1536 ; DOI : 10.4000/fcs.1536

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